A l’ascension de l’Alpe d’Huez à vélo

Si l’ascension de l’Alpe d’Huez n’existait pas, Bourg d’Oisans ne serait qu’une autre jolie ville des Alpes françaises dépourvue d’attraction. Cette ascension est en effet une étape phare du Tour de France. Et dont les courbes symbolisent les prouesses des meilleures légendes de l’histoire du cyclisme mondial. De nombreux amateurs de cyclisme, durant leurs weekends ou vacances d’été, retracent le parcours des combattants. Nombreux s’essayent et y trouvent du plaisir. Donc si vous voulez être le prochain à vouloir réaliser cette ascension, voici les informations pratiques à connaitre.

Que faut-il savoir sur l’ascension de l’Alpe d’Huez ?

La Route des Alpes, aussi appelée la montée de l’Alpe d’Huez, est devenue un sanctuaire pour les cyclistes. Son itinéraire, les belles vues sur la vallée et les virages serrés en font un lieu magique et unique. Chacune de ses 21 courbes est numérotée, de bas en haut. Durant le Tour de France, la route de l’Alpe d’Huez se remplit de spectateurs acclamant les cyclistes des deux côtés. Il faut savoir que pendant les mois d’été, plusieurs des cols les plus célèbres des Alpes sont inaccessibles aux voitures. Comme c’est le cas pour l’Alpe d’Huez, le Galibier ou la Marmotte qui restent fermés. Surtout pour que les cyclistes puissent réaliser l’ascension sans danger. Mais même en dehors de cette période, les voitures locales sont habituées à l’afflux important de cyclistes. Et l’ascension peut se faire en toute sécurité. Mais avant d’entamer le parcours, il faut bien évidemment passer par une location de vélo à l’alpe d’huez pour disposer d’une monture fiable.

Comment se déroule la première moitié de l’étape ?

L’ascension commence après la traversée de la Romanche dans les environs de Bourg d’Oisans. De là, il faut tourner à gauche et suivre la D211. Ici commence cette fameuse montée. C’est dans ces premiers mètres qu’on pourra commencer à tester et à mémoriser nos performances. Déjà en tant que cycliste amateur. Les habitués du parcours recommandent de commencer avec un rythme calme et conservateur. En effet, les premiers kilomètres sont probablement les plus intenses de toute l’ascension. La première ligne droite est longue et avec une ascension continue. Et ce, jusqu’à ce qu’on atteigne le premier virage du parcours : le numéro 21. Le premier de tous qui est situé à 806 mètres d’altitude. La montée continue à s’intensifier jusqu’à atteindre environ le virage 17, à 965 mètres. En arrivant à La Garde, entre les courbes 16 et 14, on peut s’offrir une pause pour reprendre le souffle. Les courbes suivantes, de 13 à 6, continuent avec une forte ascension, bien loin des attaques des premières courbes. La route nous rapproche du Ribot d’en Haut, à 1 161 mètres d’altitude. Ainsi que du cimetière communal de Huez, à 1 390 mètres. C’est à partir de la courbe numéro 5 que la pente augmente à nouveau. C’est aussi dans ce passage que les jambes seront sollicitées au maximum. Les 3 dernières courbes deviennent extrêmement raides jusqu’à ce qu’on atteigne la ville de l’Alpe d’Huez.

Comment se termine l’étape ?

La dernière courbe nous fait traverser un tunnel et les derniers ronds-points avant d’affronter les derniers mètres de la montée. C’est une dernière étape avec très peu de dénivelé. Mais avec la fatigue, elle pourrait être très éprouvante. Il faut savoir que l’ascension de l’Alpe d’Huez n’est pas qu’un défi en soi. C’est aussi une occasion de nouer la complicité avec les autres cyclistes. Ils sont nombreux à s’essayer à cette étape. Après l’ascension, plusieurs options s’offrent à nous. On peut revenir par le même itinéraire, profiter du paysage et lire les noms des mythiques vainqueurs de l’étape. Si on a encore la force, on peut poursuivre la montée jusqu’à atteindre le magnifique lac de Besson. Ou faire une boucle complète en passant le Col de Sarenne à 1990 mètres d’altitude avant de revenir à Bourg-d’Oisans.